Le café est l’une des boissons la plus consommée dans le monde. En grains, en poudre, torréfié ou moulu, il peut se présenter sous différentes formes. Souvent apprécié lors du petit-déjeuner dès le réveil, il peut notamment être utilisé en tant qu’ingrédient dans certaines recettes culinaires. En tant que consommateur occasionnel ou régulier, il se peut que vous ayez déjà entendu parler du café de spécialité, sans pour autant en connaître les spécificités. Mais que se cache-t-il réellement derrière cette appellation ? Pourquoi est-il défini ainsi ? Voici quelques éléments de réponse. 

Café de spécialité : qu’est-ce que c’est ? 

L’expression « café de spécialité » est apparue aux États-Unis dans les années 1970 et désigne un café de haute excellence. Son goût et ses arômes sont jugés supérieurs à ceux d’un café dit traditionnel. Les grains utilisés proviennent de zones bien définies, comme cela est notamment le cas chez Café D’oriant dont les produits proposés proviennent essentiellement d’Amérique et d’Afrique. Cependant, afin d’être nommé sous ces termes, ce café doit respecter certains critères, définis au préalable par la SCA (Specialty Coffee Association of America). Cette association à but non lucratif œuvre depuis 1982 pour la production d’un café plus équitable et durable tout en préservant et améliorant ses saveurs. Les critères mis en place sont au nombre de dix et constituent le Q-Graders, plus communément appelé score de qualité. Parmi les points les plus importants figurent : 

  • L’arôme
  • Le niveau d’acidité 
  • L’odeur  
  • La texture 
  • Le goût
  • L’homogénéité et l’uniformité du liquide dans les tasses
  • La sucrosité
  • L’absence de résidu au fond du contenant après dégustation

Pour qu’un café soit dit « de spécialité », la note obtenue doit être supérieure à 80/100. 

Cafés traditionnels et cafés de spécialité : comment les différencier ? 

En tant qu’amateur de café, il peut parfois être difficile de différencier ceux qui relèvent d’une grande excellence et les autres définis comme plus traditionnels. Pour les distinguer, il est indispensable de se tourner vers des points bien spécifiques. 

  • Le lieu de production : les cafés de spécialité sont cultivés dans des régions spécifiques, à très haute altitude, sous un climat tropical ou subtropical
  • La méthode de récolte : les grains sont récoltés manuellement, contrairement aux grains des cafés traditionnels qui sont bien souvent récoltés de manière automatisée. Cela permet notamment d’éviter la présence de morceaux de bois, de grains noirs ou encore de petites pierres. En effet, cela serait considéré comme des défauts de catégorie 1 et 2 ce qui pourrait engendrer une mauvaise appréciation du jury de la SCA. 
  • La méthode de torréfaction : celle-ci doit être artisanale. Le torréfacteur se doit de surveiller la cuisson et de l’ajuster de façon précise et mesurée. Une simple erreur pourrait altérer le goût du café et le rendre trop amer ou trop sucré. De plus, grâce à une torréfaction artisanale, le consommateur, lors de son achat, peut prendre directement connaissance de la date de torréfaction. Cela est essentiel pour le renseigner sur la fraîcheur et la qualité de son produit. À savoir qu’un torréfacteur issu de la chaîne industrielle indiquera automatiquement une date limite d’utilisation optimale.